Le modèle économique d’ATEMIS

 

Si les partenaires d’ATEMIS perçoivent généralement l’originalité du projet porté par les associés, la dimension financière de l’activité est beaucoup moins lisible / visible. Elle renvoie au modèle économique qu’ATEMIS a mis en place (quelle valeur ATEMIS cherche-t-il à produire en temps qu’acteur économique, comment génère-t-il des ressources, comment organise-t-il le travail ?).

Un document présente de façon approfondie ces dimensions, document que nous vous invitons à lire. La page sur laquelle vous êtes donne un premier aperçu du sujet.

Entrer dans le modèle économique d’ATEMIS invite d’abord à repartir de son projet politique / sociétal, et de la façon dont ce projet se décline en activités. L’activité d’ATEMIS s’appuie sur des entités juridiques, des conventions et des modes de financements finalement assez habituels. L’originalité de son modèle économique tient moins à la nature de sa structure juridique, une SARL à capital variable, qu’aux principes de son fonctionnement et de son organisation.

Les associés ne sont pas des salariés. Ils font passer leurs activités par ATEMIS et facturent à ATEMIS une partie du chiffre d’affaires généré sous forme d’honoraires. Ils ont convenu entre eux que 20% du chiffre d’affaires hors frais généré restait au sein de la SARL pour la gestion et le développement de celle-ci. Une autre part du chiffre d’affaires (16%) est mutualisée entre associés avec un double objectif : une solidarité vis-à-vis de ceux qui ont moins d’interventions, et un soutien à l’engagement de chacun dans les activités non rémunérées par ailleurs, dont un ensemble d’investissements immatériels (qui sont rappelés dans le document).

L’étude de la comptabilité d’ATEMIS ne permet cependant pas de connaître le revenu de chaque associé, car à la différence d’un salaire, un honoraire n’est pas équivalent à un revenu net. Il faut en effet décompter les charges sociales, les frais administratifs, etc. Le document présente 2 situations d’associés, permettant de se faire une idée du niveau de rémunération effectif.

Ce modèle économique n’est pas sans poser de questions : ATEMIS conventionne très souvent au travers de budgets / temps qui renvoient à des nombres de jours et à un taux journalier. Cette façon de contractualiser ne permet pas de mettre en avant la valeur créée et masque une partie des activités que rémunère le montant journalier demandé.

Des alternatives dans la relation et la contractualisation, qui s’appuient sur le référentiel de l’économie de la fonctionnalité et de la coopération sont-elles envisageables ?

 

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« Présentation du modèle économie Atemis »