Modèle professionnel et modèle économique dans les métiers du Conseil et de l’intervention

Derrière les tensions, et parfois les crises, qui mettent les structures de conseil et les professionnels de plus en plus souvent en risque, dans leur activité quotidienne et dans leur avenir, se profile la question de la cohérence entre le modèle professionnel qui soutient leur activité, et le modèle économique qui en organise les conditions de pérennisation. Il s’agit, d’un côté, de construire le dispositif consolidant l’expérience professionnelle sur la base d’investissements immatériels, de l’autre d’organiser les modalités concrètes permettant de coopérer avec le bénéficiaire dans des formes relevant d’une « relation de service.̎ Tout cela oblige à penser l’économie du Conseil dans des rapports où les processus de production, de valorisation et d’accumulation échappent à la relation marchande « classique », justifiant que nous parlions d’écosystème productif reposant sur une « relation marchande sans marché ».

Dans la perspective de la viabilisation de son activité, le Conseil rencontre des questions qui sont celles de ses clients confrontés à la montée de la dynamique servicielle, de sorte que le Conseil en se tenant aux avant-postes de cette évolution se met en capacité d’aider ses clients à l’intégrer. Rapport au temps, à la connaissance, au réel, à l’autorité ; repositionnement de la fonction hiérarchique et du management vis-à-vis du travail et de la coopération ; formes de la mobilisation de la subjectivité dans la performance, formes de gouvernance… sont autant de questions « sensibles » dans les organisations clientes qui supposent que le Conseil ait mis ses propres moyens en cohérence avec ces/ses interpellations nouvelles.

Quel modèle économique pour quel modèle professionnel dans les métiers du Conseil et de l’intervention ? C’est à la discussion sur ce thème, développée par Christian du Tertre et François Hubault, que la prochaine conférence ATEMIS vous convie très cordialement de participer, le 5 février prochain.

La conférence dans son intégralité :